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Ce blog est le petit frère de notre site disparu et un peu reconstitué ici.

dimanche 11 novembre 2012

Nous sommes déjà des milliers !

Devant l’incompréhensible silence du ministère de Vincent Peillon, une pétition a finalement été lancée par l'association le Printemps des Poètes dont la baisse subite du financement met en cause l'existence (voir l'article de synthèse : ici). Quatre jours après son lancement, on peut déjà y voir un succès incontestable.


Les signatures viennent de la France entière et pour 13% seulement de Paris.

Près de 3000 soutiens déjà !


A l'instant où l'on écrit 2826 personnes ont déjà pris la peine d’aller sur le site et de déposer leur soutien mais cela augmente sans cesse... Allez donc voir ici à combien on en est au moment où vous lirez ceci. 

Début octobre, nous écrivions, un peu bravaches, sur la page Facebook Sauvons le Printemps des Poètes : "Nous sommes des millions!" C’était à la fois provocant et volontariste. En tout cas, il est certain que nous sommes déjà des milliers.

D’abord simple geste de solidarité et d’amitié envers l’équipe du Printemps des Poètes, cette page avait aussi pour objectif de commencer à nous compter, nous tous qui aimons la poésie, soit en la pratiquant d’une manière ou d’une autre, soit en la goûtant.

Elle a rempli son objectif, cette page, attirant des milliers de personnes - entre 5000 et 10.000 par semaine depuis un mois, avec un pic à 28 000 - suscitant des milliers de réactions et des centaines de commentaires, relayant et relayée par d'autres pages Facebook, par des blogs, par des sites, par la presse (notamment le journal ActuaLitté qu'il faut féliciter pour sa couverture régulière de la question)... et transformant un simple mouvement de désolation apitoyée en une vague de protestation puissante et continue dont le ministère doit comprendre qu'elle ne s'arrêtera qu'avec une solution positive apportée à cette crise qu'il a déclenchée. Pour 60.000 euros...

La poésie est dans une situation indigente et on voudrait lui arracher ses hardes ? 
La poésie n'a pas d'argent, monsieur le ministre, on n’fait pas les poches aux pauvres gens. 

AxoDom 

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