Le mot, posé par l'écriture sur un support plat, est assez naturellement associé à l’image. Celle-ci partage son environnement en deux dimensions (feuille, page, affiche, mur…). En tout cas, cette association est bien plus rare avec le volume.
Poésie sur pierre en ville.
"Le bateau ivre" à l'ancre...
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La main qui écrit est cousine de la main qui dessine. La main qui frappe, modèle, burine, fabrique, assemble... est-elle pas de la même trempe ?
Il y a des bibliothèques entières de livres mêlant poésie et peinture (ou dessin). De même, il y a des discothèques immenses habitées par les enfants du mariage entre poèmes et musiques. Mais si peu de ponts ont été tendus, fussent-ils de lianes rongées par un magma en fusion, entre la poésie et la sculpture.
Des poètes et des sculpteurs ensemble dans la ville
Explorant pour notre part depuis longtemps ce double intérêt pour le mot et pour la matière - la chose étendue de Descartes ou Spinoza - dans notre propre pratique artistique, nous avons souhaité proposer à nos amis poètes et sculpteurs de faire un peu de route ensemble. Nous avons voulu provoquer des rencontres plus rares, en investissant d’autres rapports à l’espace, aux dimensions, au volume. Car "C'est dans le volume que nous vivons" (Gil Minorque-Meilud).
Au cours du festival O+ô de Paris 2013, l’intervention des poètes et des sculpteurs s'est faite in situ, dans la ville. Ces rencontres avaient pour objet d’entraîner les artistes à penser leur art respectif en incluant la richesse de l’autre discipline mais aussi de placer le public sous le feu de découvertes à double entrée.
AxoDom
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