Malgré les honteuses coupes budgétaires perpétrées avec une constance politique par un ministère de l'Education pourtant Nationale, l'association Le Printemps des Poètes continue, inlassablement, de penser que la société des hommes "est un temple où de vivants piliers / laissent parfois sortir de confuses paroles" qui aident à vivre mieux.
Peu importe. Tant qu'un souffle nous agite, nous nous en allerons répétant, aveugles et sourds mais pas muets :Vivre mieux... pourtant l'universel besoin. Et presque le seul, dans "l'expansion des choses infinies" qui nous bousculent sans cesse, et qui bouclent les "Correspondances" de Baudelaire.
Toujours sur le métier remettons notre ouvrage
tenace et lourde charge de dur poisonquelqu'un des cols entendra le cri de rage
l’hurlé qui arrache la gorge et l’explosionde la poésie de la vie simple aveugle aux chiffrages
de la raison du concept et de ses tisonset la force faible et obstinée, qui surnage.
La question poétique
Question aux temps actuels : dans l'agitation politicienne qui s'en vient comme une habitude de marée, quel parti s'emparera - enfin ! - de la question poétique ?
Roland Nadaus, poète et lui-même responsable politique, qui sait donc doublement de quoi il parle, nous exhortait lors d'une réunion de l'Union des Poètes à aller voir les divers candidats pour le leur suggérer... (Lire le verbatim de cette réunion du 5 décembre 2012 ici).
En attendant, Landivisiau est la 8e "Ville en poésie" de Bretagne sur un total de 46 cités labellisées par l'association (voir ici la liste complète des Villes et villages en poésie sur le site du Printemps des Poètes).
Les Bretons savent défendre ce qui compte.