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vendredi 29 mars 2013

Comme tout a changé en 6 mois !


"A la fin tu es las de ce monde ancien

qui croit que la poésie ne sert à rien...". 
Pardon, Guillaume pour ce détournement 
mais c'est pour la bonne cause. 

Sur son blog, le journaliste Amaury Da Cunha a publié un "article initialement paru dans le supplément "culture & idées" du Monde". C'est un bon tour d'horizon de l'état de la poésie ou plutôt de la perception qu'en ont les intervenants interrogés : Pierre Alferi, Jean-Michel Maulpoix, Denis Roche, Pierre Pachet, Florence Trocmé...

Plus exactement encore : c'est un tour d'horizon de l'état de la poésie... il y a 6 mois. En effet, cet article est daté, au sens propre. Il est d'octobre 2012 or six mois aujourd'hui valent bien six siècles, le miroir a déjà un peu jauni. Ce dont on est en droit de se réjouir vu le ton globalement attristé de cet article qui reflète les lunes anciennes : la poésie serait "ringarde et passéiste". Compatissons...

Et comme c'est Jacques Roubaud qui le dit - avec toute la réelle autorité sur le sujet qui est la sienne - on pourrait croire que le débat est clos et que l'affaire de la poésie est définitivement perdue dans les brumes délétères d'un gentil souvenir. Seulement l'article du Monde diplomatique dont ces propos sont extraits datent eux de janvier 2010 ! Et là, 3 ans égalent 3000 ans. 

Mais laissons la préhistoire et revenons à l'époque contemporaine. Que s'est-il passé depuis six mois ? Le Printemps des Poètes est passé par là. 


Un retournement


Le 15e Printemps qui vient de se terminer a manifestement inauguré un retournement. Les spectacles étaient souvent pleins et pour une fois les media en ont parlé. Ou le contraire, comme dans la question de la poule et l'oeuf.

Les chiffres l'attestent, puisqu'il faut toujours attester, mais plus encore ce qui fait signe c'est ce qu'il faut bien appeler un engouement nouveau des media pour la chose poétique. Voir les articles de synthèse ici et aussi là, qui ne représentent sans doute pas un dixième de la réalité. 
Cette preuve n'est d'ailleurs pas seulement dans le nombre des retombées presse, comme disent les professionnels, mais dans le ton nouveau que l'on y perçoit. Le discours que l'équipe du Printemps des Poètes, à commencer par son directeur artistique Jean-Pierre Siméon, ne cesse de répéter depuis 15 ans a enfin été entendu. Sont-ils devenus meilleurs ? Peut-être, mais sans doute aussi : c'était le bon moment. 

Jacques Bonnaffé, impérial sur la plate-forme du bus
exceptionnellement garé sur la piazza Beaubourg
le 9 mars jour du lancement du Printemps.

L'effet d'événement n'est sans doute pas pour rien dans ce succès. La concentration sur deux semaines de milliers d'opérations sur tout le pays a forcément incité les media à en rendre compte. La présence de porte-drapeaux magnifiques comme Denis Lavant et Jacques Bonnaffé, le soutien de partenaires solides comme la RATP - avec son bus à plate-forme sur la piazza Beaubourg le 9 mars jour du lancement - les très nombreuses émissions sur France culture et France Inter, tout cela a permis de mettre en route ce qui est devenu un imposant train d'articles, reportages, annonces, etc. 

Le milieu s'ouvre


Il y a aussi que le milieu a commencé de sortir du milieu. Le cercle des spécialistes s'est ouvert. On a vu des gens "venir pour la première fois", comme ça "par curiosité". 
Et puis, grâce, il faut bien l'avouer, aux réseaux sociaux, à commencer par Facebook - qui simplifie tellement la vie de ceux qui n'ont pas de budget pour communiquer - l'information est passée. Et le fond de cette information, son tronc commun, derrière les détails est ceci : Y'A UN TRUC SYMPA AUJOURD'HUI QUI S'APPELLE LA POESIE. 

Et ça, vu le contexte comme on dit, ça parle aux gens. Les media le sentent et font leur travail. Comme l'ont bien analysé des chercheurs comme Dominique Wolton, les media ne créent pas de tendances, ils n'inventent rien mais ils n'ont pas leur pareil pour amplifier les mouvements de cette vaste mer qu'est une société. 

Bien malin qui pourrait dire l'avenir mais quelque chose a démarré et rien ne prouve que ce train-là doive s'arrêter. 

D'autant que les premiers concernés, les poètes, se sont structurés ici et là en groupes plus ou moins formels. Ainsi l'UNION DES POETES, dont nous relations il y a quelques semaines la création et les premières réunions, est forte déjà d'une centaine de membres actifs et a formalisé son programme de travail. 

Derrière ce succès du Printemps des Poètes 2013, il y a aussi le travail de fond effectué par des centaines d'associations, groupes, bandes de copains, partout en France, qui ne se sont jamais résignés et continuent inlassablement leur travail de Résistants, à l'exemple de l'association Poètes en Résonance du poète Seyhmus Dagtekin qui vous attend ce soir-même pour entendre les poètes Patrice Delbourg et Shumona Sinha, accompagnés par la musicienne Hélène Arntzen. Comme d'habitude : entrée libre, accueil prévu pour les enfants et la soirée se poursuit autour d'une collation festive préparée par les voisins du quartier. Mais si, c'est possible. C'est au 8, rue Camille-Flammarion, dans le 18e à Paris. Si vous avez cette information trop tard, pas de désespoir, ces rendez-vous sont quasiment mensuels. Précisons : ceci n'est pas de la pub, c'est de l'information. C'est gratuit, comme presque toutes les manifestations de poésie. A se demander comment les poètes mangent et paient leur loyer...

Voilà encore une excellente raison pour que le ministre Vincent PEILLON rétablisse la subvention de 50 000€ qui manque encore dans la bourse du Printemps des Poètes au titre du budget 2012 et qu'il n'ampute pas le budget 2013, évidemment

Et pour qu'Apollinaire nous pardonne l'emprunt du début de Zone, premier poème du recueil Alcools, - vendu à 200 exemplaires à sa sortie et à 2 000 000 aujourd'hui - en voici les derniers vers :
" Adieu Adieu 
Soleil cou coupé. "

mardi 26 mars 2013

Inventario de lugares propicios al amor

Un inventaire de lieux propices à l'amour en ces temps hostiles, accueillants à la haine.
"En este tiempo hostil, propicio al odio." 

L'élégiaque Properce en rêvait...
En voici la piste dans la langue de Angel González, 
introduite par celle de Jesús García Sánchez 
sur le chouette blog argentin Eterna cadencia

Inventario de lugares propicios al amor

vendredi 22 mars 2013

30+30=une surprise argentine au Salon du livre

Buenos Aires, ville invitée l'an dernier au Salon du Livre (de Paris), a eu cette année la belle idée de mettre en parallèle le trentième anniversaire de la chute de la dictature et trois décennies de poésie argentine contemporainePuissante confrontation !




Les photographies de Roberto Juarroz, Alejandra Pizarnik, Arnaldo Calveyra entre autres envahissent littéralement l'espace visuel du stand. Egaré dans le temple du roman et du livre de cuisine, qu'est aussi le Salon du livre, l'amateur de poésie en reste ébahi. Quand on vous disait, il y a quelques jours, qu'en ce drôle de printemps les poètes sortaient de l'ombre... (ici et ).
Cela donne un stand spacieux avec une majorité d'ouvrages de poésie présentés sur les tables. On n'en revient presque pas de voir un tel déséquilibre entre les livres de poésie et les "autres", même si ces autres sont souvent eux aussi des poètes. Ce rééquilibrage en faveur - pour une fois - de la poésie, on ne le voit que dans les festivals et les marchés de la poésie, c'est-à-dire rarement. 

Sur le site de la Maison des Sciences de l'Homme (MSH), on trouve la liste complète des rencontres, débats, lectures, dialogues, hommages... dont celui rendu à Arnaldo Calveyra, poète argentin qui a choisi de s'installer à Paris après avoir obtenu en 1961 une bourse du gouvernement français pour sa thèse sur les troubadours provençaux. Sur le site internet de la MSH l'extrait est seulement en castillan mais au Salon il est sous-titré en français. 

Tout comme est entièrement sous-titré en français le formidable dvd "POETAS 2013" tissé de témoignages et de lectures de poètes contemporains produit par l'Audiovideoteca de Buenos Aires.
Jorge Aulicino, Diana Bellessi, Arnaldo Calveyra, Silvia Camerotto, Fabian Casas, Rodolfo Fogwill, Romina Freschi, Luisa Futoransky, Leonidas Lamborghini, Jose Luis Mangieri, Martin Rodriguez, Mirta Rosenberg, douze contemporains dont on entend les poèmes dans leur propre voix. Filmés souvent chez eux, parlant de leur travail, le comparant parfois au "futbol" comme Fabian Casas. "Un vrai Argentin" dit le ministre de la culture de la ville de Buenos Aires, Hernán Lombardi, en l'entendant lors de la projection au Salon du livre.
Si les dios existent, on devrait voir cette production sur Arte un de ces jours.

"Le chant, libre, conserve les traces d’anciennes hésitations"


Sur sa fiche de la Maison des Ecrivains et de la Littérature, on tombe sur cette phrase au détour d'un extrait de l'un des derniers livres de Arnaldo Calveyra "Maïs en grégorien" (Éd. Actes Sud, Traduction de Anne Picart, 2003) : 
"Le chant, libre, conserve les traces d’anciennes hésitations". 
Comme cela va bien avec cette scénographie qui exprime le projet de chercher dans la poésie des pistes pour l'avenir... Sa troisième année de présence au Salon, la ville de Buenos Aires l'a bâtie sur l'idée structurante de réunir intellectuels et poètes pour célébrer la démocratie. "La démocratie argentine n'a que 30 ans, elle est très jeune, dit Luis Gimelli, et nous croyons que la réunion de ces deux types de pensées peut aider à construire le futur car elles sont très anciennes et très sages"

Luis Gimelli est un collaborateur du ministre de la culture de la ville de Buenos Aires. Chacune des 24 provinces du pays a son ministre de la culture et il y en a un AUSSI au niveau national...

"La figure du poète est très spécifique au sein de la littérature, poursuit Luis Gimelli, et nous exprimons ceci notamment au travers d'une exposition de photos dDaniel Mordzinski consacrée aux principaux poètes contemporains de Buenos Aires : Visages littéraires de Buenos Aires". 

En haut le sourire mutin de Mirta Rosenberg.
En bas, les yeux clairs d'Arnaldo Calveyra.

Egalement présente sur le salon, la directrice du festival de poésie de Buenos Aires qui tiendra sa huitième édition du 3 au 8 mai avec 32 poètes invités. Ce festival a la particularité d'être inclus dans la Feria del Libro. Tiens tiens... c'est donc imaginable que la poésie ne soit pas à l'écart ? Ou serait-ce un effet du réalisme magique sud-américain ? L'Argentine a décidément bien des chemins à nous montrer.

Enfin, l'éditeur Bernardo Schiavetta a opportunément réalisé une "Anthologie de la poésie argentine" avec Pablo Urquiza de la librairie Palimpseste à Paris (5e ardt). 

Maintenant, si vous croyez que tout ce qui est dit dans ce post est trop beau pour être vrai, allez donc le vérifier avec vos yeux au stand W66 du  Salon du Livre 2013. 

mercredi 20 mars 2013

Alerte ! La poésie poursuit son invasion des media

Encore des articles, des brèves, des sons, des images, des reportages, des chroniques. 
Le Printemps des Poètes et sa copine la poésie squattent dans les media. Quelle honte ! On ne va même plus pouvoir dire que la poésie c'est ringard, pfff...

Toujours fins, les italiens, chez qui elle est très vivace, ont même envoyé la télé pour voir de quoi il retournait. On ne pourra plus dire "ché la diritta via de la poesia era smaritta"...

Et chapeau au service public (France Culture, France Inter...), bien dans son rôle, qui a ouvert le plus grand ses antennes. Selon Marie Richeux, les poèmes qu'elle met en ondes dans "Pas la peine de crier" sur France culture) sont parmi les podcasts les plus prisés de la station. Plusieurs dizaines de milliers... 


Quel cabinet ministériel oserait briser ce magique élan ? Tout nous porte aujourd'hui à l'espoir que le ministère de l'Education nationale redonne enfin de l'air à ceux qui agitent tant de positive excitation.


Cette liste complète le post de la précédente recension des mentions du Printemps des Poètes dans les media. Aucun doublon, sauf erreur. 

Et si les liens sont rompus, tout est là : http://www.printempsdespoetes.com/index.php?rub=1&ssrub=9&page=133




A la télévision

Dimanche 10 mars
 

Reppublica TV / ItalieReportage sur le lancement du Printemps des Poètes à Paris, avec la RATP
Dans le métro avec les comédiens qui distribuent des cartes postales poèmes, rue Saint Merri dans le bus RATP avec Jacques Bonnaffé, Sylvia Bergé, Thierry Hancisse, et les Souffleurs.

 




Sur les ondes


Samedi 9 mars
Concert chanson et poésie / France culture
Avec Guillaume Durieux, Angélique Ionatos, Paulka (lauréate du 5e Concours A. Chedid chanté), Têtes raides


Dimanche 10 mars
Stéphane Paoli / "3 D" / France inter

Semaine du 11 mars de 20h à 20h05

Jean-François Cadet / « Vous m’en direz des nouvelles » / RFI
Invités en direct : Jean-Pierre Siméon et Salma Al Neimi
Ecouter l'émission

Vous m'en direz des nouvelles - 14/03/2013 - 1ère partie
(19:30)

Vous m'en direz des nouvelles - 14/03/2013 - 2ème partie
(26:31)



Poème du jour tous les jours à 16h50
produit par la Fiction de France Culture, une sélection de textes écrits pour le Printemps des poètes dits par les comédiens Réda Kateb et Maelys Ricordeau.
- 12 mars : poème "Song pour Edouard Glissant" d'Ernest Pépin 


- 13 mars : poème "Pour la voix du poème" d'Anne-Marie Bernard


- 14 mars : poème "Passion" de Zéno Bianu

- 15 mars : poème "Le danseur" d'Hélène Sanguinetti


- 18 mars : poème "dans les vociférations" de Francis Dannemark lu par Reda Kateb
  


jeudi 14 mars 2013

Les media sont pleins de poésie !

La couverture médiatique, comme on dit, de ce Printemps des poètes semble aussi exceptionnelle que la neige à Paris mi-mars. 

Voici, trouvée sur le site de l'association, une avalanche de liens vers des articles, des brèves, des sons, des images, des reportages, des chroniques... une déferlante de noroît, un typhon de printemps, un... n'en jetez plus ! Si ça continue, les gens vont se mettre à lire de la poésie !! Les éditeurs vont manquer de stocks !  Les hommes politiques vont devoir se trouver vite fait un poète favori et apprendre quelques vers. Ah, ça va être quelque chose.

Si les liens sont rompus, tout est là : http://www.printempsdespoetes.com/index.php?rub=1&ssrub=9&page=133


A la télévision
Vendredi 8 mars à 22h 
Rediffusion : samedi 9 mars à 13h et 21h, mardi 12 mars à 13h, dimanche 31 mars à 17h.
Public Sénat / "Bibliothèque Médicis" / Jean-Pierre Elkabbach

Invités : Jean-Pierre Siméon, Maram Al Masri, André Velter, Yvon Le Men, Salah Stétié, Michael Edwards
Regarder l'émission
Samedi 9 mars, 6h30 - 9h
France 2 / Télématin


Lundi 11 mars
France 3 Rhônes Alpes / Journal

Lundi 18 mars vers 00h
TF1 / Au Field de la Nuit / Michel Field


Sur les ondes

Mercredi 6 mars direct de 11h à 12h30
Frédéric Lopez / «On va tous y passer»/ France Inter
Invité principal en direct : Jacques Bonnaffé
Ecouter l'émission
Vendredi 8 mars de 12h30 à 12h45
Philippe Bertrand / «Carnet de campagne» / France Inter
avec Sylvia Tiffet, présidente de l'association Textes et rêves "La caravane des poètes"
Ecouter l'émission
Vendredi 8 mars
RFI / rubrique culture
Chronique à lire 
Chronique à écouter

Vendredi 8 mars
Chronique d'Augustin Trapenard / "le Grand journal" / Canal +
Vendredi 8 mars de 22h45 à 22h55
Alexandre Heraud / « ouvert la nuit » / France inter
Invité en direct : Jean-Pierre Siméon
Ecouter l'émission
Samedi 9 mars de 18h10 à 19h
Guillaume Galienne / « ça peut pas faire de mal » / France inter
Emission sur le Printemps des Poètes avec Denis Lavant
Ecouter l'émission
Lien vers la page de l'émission
Semaine du 11 mars de 20h à 20h05
Elodie Fondacci / « Des histoires en musique » / Radio Classique
Semaine spéciale Printemps des Poètes sur des poèmes de Jean de la Fontaine
Mardi 12 mars de 13h35 à 13h45
Bernard Thomasson / France Info
Invités en direct : Jean-Pierre Siméon avec intervention d’Yvon Le Men
Jeudi 14 mars de 9h à 10h
Jean-François Cadet / « Vous m’en direz des nouvelles » / RFI
Invités en Direct : Jean-Pierre Siméon et Salma Al Neimi
Samedi 16 mars de 6h50 à 7h
Laurence Garcia / "Entre Chiens et Loups" / France inter
Invité en direct : Jean Pierre Siméon
Samedi 16 mars de 17h à 18h
Augustin Trapenard / « Les carnets d’or » / France culture
Emission avec Claude Ber, Yvon Le Men
Samedi 16 mars de 20h30 à 21h
Aline Paillet / « De la lune et retour » / France culture
Emission avec Jean-Pierre Siméon et Alain Riou

Dimanche 17 mars de 20h à 20h30
Sophie Nauleau / "Ca rime à quoi ?"/ France culture
Emission spéciale Pablo Neruda
Avec Alain Sicard, spécialiste de l'oeuvre du poète de « La centaine d'amour », des archives pour redécouvrir la voix de celui qui « partit cheminer et chanter à travers le monde », et Paco Ibanez à la guitare.

Du lundi 18 au vendredi 29 mars - 16h/17h
Marie Richeux / "Pas la peine de crier" / France culture
- Du 18 au 22 mars, une semaine consacrée à langue française, et les façons de la dire. Avec, entre autre, la Compagnie des Souffleurs, le collectif bordelais N'a qu'un oeil, ainsi que deux émissions consacrées aux oeuvres de Pablo Neruda et Aimé Césaire.
- En mars, tous les jours à 16h50, dans le Poème du jour produit par la Fiction de France Culture, une sélection de textes écrits pour le Printemps des poètes dits par les comédiens Réda Kateb et Maelys Ricordeau.
- 11 mars : poème de Sonia Branglidor


Sur le web

Mediapart
Retrouvez les chroniques de livres, témoignages de poètes, suivi de l'actualité par les poètes dans l'édition spéciale Printemps des Poètes sur le site de Médiapart
http://blogs.mediapart.fr/edition/le-printemps-des-poetes
WEB TV CULTURE
A partir du 9 mars
Diffusion d’une interviewe de Jean-Pierre Siméon et du poète Francis Combes
www.web-tv-culture.com
REGARDEZ LES HOMMES DANSER / « poètes vos papiers »
A partir du 9 mars
Diffusion d’une interview de Jean-Pierre Siméon
http://regardezleshommesdanser.eg2.fr/index_fichiers/Page310835.htm

REGARD 191 - N°2 Emission Poète tes papiers... par regardezleshommesdanser

vendredi 8 mars 2013

Poésie et sculpture ? Quelle drôle d'idée !


Qu'est-ce que la poésie et la sculpture ont à se dire ? 
Pourquoi la poésie, si souvent mariée avec la musique ou fiancée avec la peinture, semble-t-elle si peu cousine de la sculpture ? 

Après la deuxième édition de notre festival O+o de Paris où un pas de deux semble avoir été ébauché entre diverses disciplines (voir l'article ici), nous avons souhaité les voir sortir de leur réciproque réserve. 

Le thème du festival cette année est donc "SORTIR DU CADRE", avec un coup de projecteur particulier sur les rapports créatifs entre poésie et sculpture. 

Ce thème sera traité 
- d'une part au sein du festival par des duos poète/sculpteur qui réaliseront des oeuvres ensemble. 
- et d'autre part lors d'un colloque consacré au sujet. 

Si l'un ou l'autre vous intéresse, c'est le moment de nous le dire, soit ci-dessous via la fonction commentaire, soit par mèl, soit via la page Facebook du festival ou mieux encore la page Facebook vouée à ce sujet < Poésie et Sculpture >. 

UNE SOIRÉE de préfiguration du festival et de cette articulation particulière festival / colloque aura lieu le 18 mars 2013, à 19h, au Théâtre des Cinq Diamants dans le cadre du Printemps des Poètes. Cliquer ici pour voir la fiche détaillée de cette soirée sur le site officiel du Centre National de Ressources pour la Poésie

Bien sûr, cette soirée qui se terminera par des lectures liées au thème ou non n'est pas réservée aux amateurs de poésie ou de sculpture. Nos amis musiciens, marionnettistes, conteurs, clowns... intervenant au Festival seront aussi de la partie.

Rendez-vous donc au Théâtre des Cinq Diamants, 10 rue des Cinq Diamants, 75013 Paris,  à 19 heures, le 18 mars 2013 avec vos idées, vos questions, vos interrogations passionnées, ou pas. 



PARIS LE 16 MARS 2013 - URGENT - ANNULATION

Annulation de la soirée de préfiguration

du 18 mars 2013

au Théâtre des 5 Diamants

Confrontés à une demande exorbitante et de dernière minute de la direction du Théâtre des 5 Diamants, nous sommes hélas contraints, la mort dans l’âme, d’annuler la soirée de préfiguration du 18 mars !

Avec toutes nos excuses pour ce contretemps indépendant de notre volonté. Soyez assurés que nous vous tiendrons au courant de la suite.

Cette soirée avait suscité de nombreuses attentes, nous allons donc étudier la possibilité de la reprogrammer, ailleurs.

Si vous avez des idées, n’hésitez pas à nous contacter. Nous cherchons une salle pouvant accueillir une centaine de personnes avec une scène et, si possible, quelques éclairages.

Merci de votre compréhension.

* * * * *


Pourquoi NOUS AVONS DU ANNULER la soirée de préfiguration du 18 mars




Fin décembre lors d’une présentation de l’état d’avancement de l'édition 2013 du festival O+o de Paris au Comité de Quartier de la Butte-aux-Cailles, nous rencontrons la directrice du Théâtre des 5 Diamants, Sophie Saada, venue parler de son théâtre et expliquer qu’elle souhaite mieux l’intégrer dans la vie du quartier.
Nous-mêmes présentons notre festival et le film qui en a été fait en septembre 2012 lors de sa deuxième édition, plutôt réussite puisqu'elle a attiré environ 2000 visiteurs venus découvrir une trentaine d’artistes.
A l’issue de la réunion, très intéressée, Sophie Saada vient vers nous pour voir ce qu’on pourrait faire ensemble. Quelques jours plus tard, nous nous mettons d’accord pour organiser dans son théâtre la soirée de préfiguration de l’édition 2013 du festival, fixée au 15 septembre prochain.

Mise à disposition « gracieuse »
Le 17 janvier, nous passons la voir pour fixer la date de cette soirée et, le lendemain, nous nous accordons sur le 18 mars.
Un mois après, le 19 février, nous recevons d'elle un mél confirmant la « mise à disposition gracieuse » du lieu pendant une durée de 3 heures et évoquant la question de l’assurance. Notre attestation d’assurance lui est envoyée aussitôt, confirmée peu après par le document relatif à l’année en cours. Elle devait ensuite nous envoyer pour signature une « Convention de mise à disposition gracieuse ».

Coup de Trafalgar !
La dite convention ne nous est parvenue que le jeudi 14 mars au soir, soit 2 jours ouvrés seulement avant la manifestation ! C’est en la lisant que nous découvrons qu’elle nous demande en plus un chèque de caution de 500€…
Non seulement nous n’avons pas cette somme, ce qu’elle sait puisqu’elle a assisté au Conseil de Quartier où nous avons détaillé notre budget mais surtout il n’avait jamais été question de cela en 3 mois de discussions !

S’ensuit une série d’échanges au cours desquels nous nous insurgeons contre cette demande par ailleurs totalement superflue puisque notre assurance couvre parfaitement cette opération dans tous ses aspects (responsabilité civile, locative ou d’occupant, responsabilité des dirigeants, dommages corporels, protection juridique…).
A l’issue de quoi, informée que nous refusons cette manière de faire et que si elle ne retire pas cette exigence nouvelle, nous serons par sa faute forcés d’annuler la soirée, elle nous répond simplement : « OK, on annule. »
Magnifique preuve de respect du travail des autres…

Voilà comment, étant confrontés à une demande de dernière minute et tout-à-fait exorbitante, nous avons été contraints d’annuler la soirée du 18 mars.

Nous allons maintenant étudier la possibilité de la reprogrammer, ailleurs. Si vous avez des idées, vous pouvez nous contacter (ci-dessous ou via FB). Nous cherchons une salle pouvant accueillir une centaine de personnes avec une scène et, si possible, quelques éclairages.

L’équipe du festival O+o 2013, désolée mais combative !

mercredi 6 mars 2013

Le Printemps se flash-mobilise !


Selon nos dernières informations, rien n'était encore décidé hier au ministère de l'Education Nationale concernant le reliquat de subvention de 50 000 malheureux euros qui manquent toujours cruellement dans les balances comptables de l'association pour l'année 2012
Comme beaucoup d'autres associations sont entretenues dans le même flou de silence, tout le monde reste un peu coi. Alors que les arbitrages budgétaires interministériels sont terminés depuis des semaines, le cabinet de Vincent PEILLON a seulement promis que sa décision serait "rendue publique avant le 31 mars". On imagine les jongleries financières auxquelles sont forcés les dirigeants de ces associations, sans parler du désarroi des salariés. 

Faisant contre mauvaise fortune gros dos, l'équipe du Printemps des Poètes a cependant décidé de mettre ses angoisses sous le boisseau et de jeter toutes ses forces dans ce Printemps 2013. Programmation alléchante, riche et joliment relayée par des parrains enflammés comme Denis Lavant et Jacques Bonnaffé, ce dernier très en forme sur France Inter ce mercredi 6 dans  ON VA TOUS Y PASSER  animée par Frédéric Lopez. 
Dès le début de l'émission, Bonnaffé cite Angèle Vannier : "Je prie la nuit comme un bateau la mer".
Vieux routier des plateaux, il reprend aussitôt, sans laisser aux humoristes le temps d'humoriser : "Eh oui, la poésie vous tombe comme ça, comme un accident de la langue." Il glisse aussi qu'Angèle Vannier a écrit des chansons pour Piaf... 
Sachant cela, on entend peut-être différemment le vers "De ma vie je n’ai jamais vu plus beau visage que sa voix", qui est l'incipit du texte qui va être "Flashmobé" samedi 9 mars à 16h lors du lancement du Printemps des Poètes dans toute la France, et à Paris sur la piazza Beaubourg.

DE MA VIE  
De ma vie je n’ai jamais vu
Plus beau visage que sa voix
Ses yeux portent l’âme des eaux
Blessées à mort depuis des siècles
Par le silence des grands bois
Son front descend de la lumière
Comme l’Égypte du mystère
Et sa bouche a juste le poids
Le poids terrible du bonheur
Que pouvait supporter mon cœur.
Angèle Vannier Extrait, Poèmes choisis 1947-1978, Rougerie, 1990

Pour le reste, qui est considérable cette année encore, on accède sur la page d'accueil du site au programme de deux façons différentes : 
- soit en mode sélectif
- soit en mode interactif 

Hardi les coeurs, donc. Profitons de ce Printemps avant qu'on ne nous l'enlève, p
eut-être...

Ou peut-être pas. Cela dépendra aussi de nous puisque la politique, au contraire de la poésie, est toujours hélas un rapport de force. 
En tout cas, le signe de reconnaissance des Amis du Printemps des Poètes, des dizaines de milliers de contacts de la page Facebook qui le soutient, de l'Union des Poètes et du présent blog entre autres... est : un sourire déterminé sur les lèvres.